
Mars
Olivier Le Lay, Philippe Lançon, Fritz Zorn
Folio - 2024
«Ma détresse est aussi une partie de la détresse universelle. Ma vie ne se réduit pas aux cris que jette un individu originaire de la bourgeoisie zurichoise, et à qui son éducation fut fatale ; elle se confond avec le hurlement peuplé de mille voix de tout l'univers où le soleil ne s'est plus levé.» Dans la bonne société zurichoise, au milieu des années 1970, un homme se meurt. Il a trente-deux ans. Mais ce qui le condamne, ce n'est pas tant le cancer qui l'accable que le poids d'obligations absurdes censées garantir les fondements de son existence et la reproduction de son milieu. À force de vouloir être respectable à tout prix, il a perdu le sens de la vie et tente de le reconquérir, in extremis, par l'écriture. Publié à titre posthume en 1976, Mars est l'unique texte de Fritz Zorn. Livre-culte pour toute une génération, il résonne toujours aujourd'hui comme un cri qui nous appelle à vivre.
Ça commence comme ça :
"Je suis jeune, riche et cultivé. Et je suis malheureux, névrosé et seul. Je suis issu d'une des toutes meilleures familles de la rive droite du lac de Zurich, qu'on nomme aussi la Rive dorée. J'ai reçu une éducation bourgeoise et me suis montré sage toute ma vie."
Nouvelle et indispensable édition, dans une nouvelle traduction, de ce chef d’œuvre de la littérature germanophone, le seul de son auteur qui est mort juste après l'avoir terminé: soit on l'a lu et on s'en souvient, même si c'était il y a longtemps, soit on ne l'a pas lu et il faut d'urgence réparer ça ! C'est un cri, un livre écrit dans l'urgence, une écriture de soi extrêmement lucide et désespérée, mais pas désespérante car elle invite à revisiter toutes les questions fondamentales qui se posent à nous.
"Je suis jeune, riche et cultivé. Et je suis malheureux, névrosé et seul. Je suis issu d'une des toutes meilleures familles de la rive droite du lac de Zurich, qu'on nomme aussi la Rive dorée. J'ai reçu une éducation bourgeoise et me suis montré sage toute ma vie."
Nouvelle et indispensable édition, dans une nouvelle traduction, de ce chef d’œuvre de la littérature germanophone, le seul de son auteur qui est mort juste après l'avoir terminé: soit on l'a lu et on s'en souvient, même si c'était il y a longtemps, soit on ne l'a pas lu et il faut d'urgence réparer ça ! C'est un cri, un livre écrit dans l'urgence, une écriture de soi extrêmement lucide et désespérée, mais pas désespérante car elle invite à revisiter toutes les questions fondamentales qui se posent à nous.