Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce ; réflexions sur l'effondrement
Corinne Morel-Darleux
Libertalia - 2019
9782377290956
Il y a cinquante ans, en mars 1969, alors sur le point de gagner une course en solitaire, le navigateur Bernard Moitessier choisissait de ne pas franchir la ligne d'arrivée et de fuir le consumérisme. Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne et empreint de doute salutaire, Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant les lucioles de Pasolini ou Les Racines du cielde Romain Gary et propose un choix radical : refuser de parvenir et restaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
Ça commence comme ça:
" 18 mars 1969, sud de l'océan atlantique. Bernard Moitessier est en mer depuis sept mois. Parti de Plymouth en Angleterre, le marin a franchi les trois caps légendaires de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn. Il est sur le point de gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde..."
Partant du "Refus de parvenir" de Bernard Moitessier, l'auteure nous invite à réfléchir à une éthique de l'effondrement associée au projet politique, ancrée dans le réel, pour le transformer. Elle évoque de manière très personnelle et frappante les lectures qui, combinées à ses expériences propres, l'ont amenée à cette réflexion radicale.
Inspirant.
" 18 mars 1969, sud de l'océan atlantique. Bernard Moitessier est en mer depuis sept mois. Parti de Plymouth en Angleterre, le marin a franchi les trois caps légendaires de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn. Il est sur le point de gagner la toute première course de vitesse en solitaire autour du monde..."
Partant du "Refus de parvenir" de Bernard Moitessier, l'auteure nous invite à réfléchir à une éthique de l'effondrement associée au projet politique, ancrée dans le réel, pour le transformer. Elle évoque de manière très personnelle et frappante les lectures qui, combinées à ses expériences propres, l'ont amenée à cette réflexion radicale.
Inspirant.